Producteurs bienfaiteurs du Chapitre
Notre Confrérie rassemble plus de [nombre de membres] membres et est représentée par [nombre d'ambassades] ambassades réparties sur [nombre de continents] continents. Elle compte également parmi ses adeptes plusieurs personnalités de renom. À ce jour, le Grand Ordre du Trou Normand a initié plus de [nombre d'initiations] passionnés.
Une confrérie gastronomique est l’ambassadrice de son terroir et de ses productions. De par son action, elle freine la perte de la mémoire collective en transmettant et pérennisant les traditions et coutumes locales (le Trou Normand par exemple). Elle est le témoin privilégié de l’histoire d’une ville, d’une Province.
Créée en 1966, à Vimoutiers dans le Pays d’Auge Ornais, la Confrérie des Chevaliers du Trou Normand est l’une des premières apparue en Normandie. Seule la confrérie gastronomique de la Tripière d'Or la précède sur le plan historique (1951).
Ce furent ensuite les créations du « Grand Ordre des Calvados » en 1986 et de « l’Académie des Gentes Dames du Pommeau » en 1988.
Issu le 25 septembre 1999 de la fusion de ces trois Confréries riches de plusieurs milliers de Chevaliers et Gentes Dames depuis leur créations, l’Association régie par la loi du 1er juillet 1901 « Grand Ordre du Trou Normand, des Calvados, Cidres (de pommes et de poires (poiré) et Pommeau » possède son siège social dans le Calvados, à THUE et MUE, dans les bureaux de l’InterProfession des Appellations Cidricoles (I D A C).
Au début de ce XXIème siècle, outre le Bailliage Rouennais, le Grand Ordre du Trou Normand (riche de plusieurs milliers de CHEVALIERS) est présent au travers de ses Bailliages, Consulats et Ambassades dans les Pays suivants :
Allemagne, Belgique, Canada, Chine, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Grande Bretagne, Italie, Japon, Pays-Bas, Suède et Suisse. Cette expansion remarquable est la résultante du travail des Grands Maîtres, Dignitaires et Chevaliers qui se sont succèdés depuis 1966 !
Son objet est de soutenir et de promouvoir la Normandie et ses Produits cidricoles de haute qualité (Cidre, Pommeau et Calvados) dans le monde entier et, bien sûr, de faire connaître la pratique du Trou normand en agissant en concertation avec l’Inter Profession des Appellations Cidricoles » (IDAC).
Ses moyens d’action sont ceux dont disposent les Associations : tenue de réunions, d’assemblées périodiques, chapitres d’intronisations en France et à l’étranger, participation aux manifestations et foires, édition d’une lettre annuelle destinée aux adhérents etc..
Comme le fut de la même forme, notre blason est ovale. Dans sa partie externe, apparaît le nom de l’association et notre devise « BOIS PEU, MAIS BON » et regroupe en son centre un drakkar, un alambic, deux pommes, un pichet à cidre en bois et les armoiries de notre Province.
A ma connaissance elle est la seule confrérie gastronomique à défendre non seulement des produits nobles du terroir mais aussi les différentes manières de les consommer. C'est là une spécificité qu'il convient de souligner.
Nul doute que, grâce à elle, la pratique du Trou normand ne tombera pas en désuétude, comme tant d'autres coutumes que l'on voit disparaître chaque année.
L’hymne du Trou Normand, composé en 1989 par Jacques BAUNY, résonne haut et fort sur tous les continents de la planète :
« Ami lève ton verre
car voici le moment
d’un trait et sans manière
de faire le Trou Normand ».
Livrez-vous sans crainte à cette coutume bien de chez nous. Beaucoup d'écrivains, d'artistes, d'hommes politiques en ont conté les mérites en des termes très laudatifs, car ils n'écoutaient que leur cœur.
Je terminerai en vous livrant ce que l'Abbé Henri Loiseleur, ancien curé de Barneville-la-Bertrand, (entre Deauville et Honfleur dans le département du Calvados) décédé en 1943, a écrit à ce sujet :
« Aux convives, montrant ses appâts succulents
Quand apparaît soudain la poularde dorée,
Qui creuse, d'un grand trou, nos estomacs normands ?
C'est toi, vieux calvados, ô liqueur adorée
Âme de nos festins, source de notre ardeur,
De nos folles gaietés, subtil provocateur ! »
Mais n'oubliez jamais que la consommation du Calvados, produit noble par excellence, doit toujours rester un plaisir et que seule la modération permet d'atteindre ses sommets !
Alors, n’hésitez pas à faire vôtre la devise de notre Confrérie : « BOIS PEU MAIS BON »
Une Tradition Normande au Service du TerroirLa Confrérie du Calvados, Cidres et Pommeau est une association dédiée à la promotion des spiritueux et boissons issues du terroir normand. Depuis sa création, elle rassemble des passionnés, producteurs et ambassadeurs désireux de faire rayonner le patrimoine cidricole de la région.
Le Calvados est une eau-de-vie obtenue par distillation de cidre, vieillie en fûts de chêne, qui lui confère son caractère unique et sa palette aromatique complexe. Issu de pommiers typiques du bocage normand, le Calvados se décline en différents crus, en fonction des terroirs et des savoir-faire des producteurs.
Produit à partir de pommes à cidre, le Cidre normand se distingue par sa richesse en arômes et sa grande variété de saveurs, du doux au brut. Il accompagne aussi bien les plats traditionnels que les desserts et constitue une boisson de convivialité par excellence.
Le Pommeau de Normandie résulte d'un mélange harmonieux entre du jus de pomme frais et du Calvados jeune. Vieilli en fûts de chêne pendant au moins 14 mois, il offre une douceur unique et des notes fruitées qui se marient à merveille avec le foie gras, le fromage ou les desserts normands.
La Confrérie du Calvados, Cidres et Pommeau organise tout au long de l'année :
Des dégustations et ateliers pour faire découvrir les subtilités des produits normands.
Des événements et chapitres où sont intronisés de nouveaux membres.
Des visites de distilleries et vergers pour promouvoir les savoir-faire artisanaux.
Des actions de sensibilisation sur la valorisation des produits locaux et la consommation responsable.
Que vous soyez producteur, amateur de spiritueux ou simplement curieux de découvrir le patrimoine normand, la Confrérie du Calvados, Cidres et Pommeau vous ouvre ses portes. Ensemble, perpétuons et partageons la richesse de notre terroir !
Pour en savoir plus sur nos activités et adhérer à la confrérie, rendez-vous sur notre site : confrerieducalvados.fr.
https://www.youtube.com/watch?v=Yn18ACjPWxw
d'après le livre du Professeur Jean COLLIN
CHEVALIER de la Confrérie
Editions de la Lieutenance à Honfleur (14700)
Qui n'a entendu parler du "Trou normand" ? Cette façon originale de déguster une eau-de-vie de cidre est connue bien au-delà des frontières de la province normande, mais peu de gourmets savent exactement en quoi elle consiste, ni comment elle doit être pratiquée, ni quels sont ses effets physiologiques.
C'est pourquoi il lui a été consacré un petit ouvrage pour satisfaire la curiosité de nombreux amateurs de bonne chère : « Notre Trou normand. »
En voici un extrait préparé par son Auteur.
« Le mot trou a une connotation négative. Il évoque le vide, le néant, la destruction, ce qui est négatif, dangereux, préjudiciable, bref rien d'intéressant, or les Normands ont réussi à faire du trou néfaste un trou rassurant, festif, que l'on pratique entre amis à l'occasion d'une fête, d'une rencontre amicale et joviale. »
« Lorsque le 28 mars 1553, le Sire Gilles de Gouberville, dans son château du Mesnil-au-Val à 20 km au sud de Cherbourg, distillait pour la première fois son cidre pour en faire une eau-de-vie, il ne se doutait certainement pas que ses compatriotes imagineraient un jour ce procédé de consommation. On n'arrive pas à savoir d'ailleurs quand cette coutume est apparue. Seuls les écrivains normands du siècle dernier y font allusion, le premier étant à ma connaissance Gustave Flaubert dans "Bouvard et Pécuchet" (1881). C'est à cette époque que les menus annoncent régulièrement que le Trou normand sera pratiqué. Puis, peu à peu, une sorte d'hypocrisie est apparue. Au lieu de mettre Trou normand, on a mis le sourire du baptisé ou la rosée du communiant, ou les baisers des mariés, etc. A partir de 1965-70 on a indiqué sorbet mot d'origine arabe signifiant boisson. Si cette pratique ne nous semble pas tout à fait erronée, je lui reproche cependant d'engourdir les papilles gustatives à cause de la glace, ce qui est quand même bien dommage quand il s'agit d'apprécier la qualité des mets. De plus la façon de le consommer fait perdre tout le contexte convivial du vrai Trou normand pratiqué correctement. »
« Qui n'a un jour éprouvé quelque amertume en constatant que sa faim était malheureusement satisfaite alors que, selon le menu proposé, il restait tant de bonnes choses à manger ? "Caler" au milieu du repas, alors que se profilent à l'horizon tant de bons plats et de desserts succulents, est vraiment un grand dommage. Cette satiété arrive d'autant plus vite en Normandie que notre cuisine, il faut bien le reconnaître, est un peu grasse. Comment pourrait-il en être autrement quand nous utilisons aussi largement crème ou beurre ? L'estomac doit mobiliser toutes ses forces pour entreprendre une digestion qui s'annonce laborieuse et, bien vite, il refuse par manque d'appétit toute nouvelle ingestion. »
« Les Romains, devant semblable situation, avaient trouvé une solution. Je ne m'y attarderai pas quand j'aurai dit qu'ils se servaient d'une plume de paon, chacun devinant ce à quoi il est fait allusion. Il est bien évident que les Normands, dont l'une des principales vertus est l'économie, ne pouvaient se résoudre à rendre ce qu'ils avaient acquis ! Force était donc de trouver autre chose ! C'est ce qu'ils firent en inventant le fameux "Trou normand". »
« Il consiste à absorber, au milieu du repas, au moment où l'on n'a plus envie de continuer à manger, un petit verre de calvados qui stimulera l'estomac. Celui-ci ainsi sollicité se videra brusquement, dans le bon sens, créant du même coup une sensation de vide que la conscience populaire a dénommée "le Trou normand". Ainsi la seconde partie du repas pourra-t-elle être entreprise avec une nouvelle ardeur, digne de celle qu'avait l'affamé en se mettant à table. »
« Pour que l'effet thérapeutique de l'absorption soit satisfaisant, il ne faut pas une grande quantité d'alcool.
Tout dépend, bien sûr, de plusieurs paramètres facilement décelables : le sexe, le poids, l'habitude ou non de consommer de l'alcool, la quantité d'aliments absorbés, leur teneur en graisse, etc. C'est une question de connaissance personnelle.
Pour un bon repas, tels que ceux qui sont pris à l'occasion de fêtes de famille ou de banquets traditionnels, un petit verre à liqueur nous paraît être la quantité idéale c'est-à-dire 2 ou 3 centilitres au maximum que l'on verse dans un verre ballon pour faciliter la dégustation, ainsi que nous le verrons dans le paragraphe traitant du processus. Ce qu'il faut c'est que la quantité d'alcool absorbé arrive d'un seul coup dans l'estomac, si l'on veut obtenir l'effet recherché. Peu après la prise de cette modeste dose de calvados un certain nombre de phénomènes physiologiques interviennent pour obtenir l'évacuation gastrique.
Peu d'études ont été faites sur le sujet mais plusieurs explications, souvent sans valeur scientifique, ont été proposées : diminution de la teneur en eau des aliments par la cuisson, élongation de l'estomac par l'alcool, etc. La seule thèse de médecine écrite sur le sujet (Faculté de médecine d'Amiens 1970) démontre qu'un peu d'alcool accélère la digestion et que trop d'alcool la ralentit. Il convient donc d'agir avec modération.
De plus, les chimistes le savent bien, l'alcool attaque les graisses et les graisses attaquent l'alcool (c'est ce que l'on fait en nettoyant les vitres grasses avec de l'alcool) et grâce à l'acide gastrique qui sert de catalyseur, un certain nombre des molécules des graisses et de l'alcool sont détruites. Il convient d'ajouter que la prise du calvados, en cul sec, crée un stress stomacal qui tend à l'ouverture du sphincter du pylore (sortie de l'estomac). Ce stress se propage jusqu'à la vésicule biliaire qui s'ouvre rapidement, laissant la bile s'écouler dans le canal cholédoque comme le faisait, il y a peu de temps encore le célèbre repas de Boyden, prescrit pour les radios de la vésicule biliaire.
Parmi les nombreux composants chimiques du calvados, on trouve de l'acide malique spécifique à la pomme. Cet acide a la propriété de soigner les dysfonctionnements du foie et de la digestion. Les laboratoires Roques ont d'ailleurs créé, en 1962, un produit pharmaceutique, « la Rocmaline », dont le principal composant est précisément l'acide malique.
J'ajoute personnellement qu'il n'est pas exclu que le Trou normand ne joue aussi un rôle placebo favorisé par le rituel de sa prise.
Au final, l'estomac se vide quasiment d'un coup et l'on peut reprendre le cours de son repas avec grand appétit. Tel était bien l'effet recherché ! »
« Un rite, j'allais dire un rituel, s'attache à cette coutume. Je me suis amusé un jour, à l'intention de mes étudiants du cours de gastronomie que j'avais créé à l'université de Caen, à le décomposer en 26 mouvements ! On peut en faire le résumé suivant.
Bien sûr, il faut se mettre debout ! Tous les convives se sentent plus solidaires les uns des autres, et cela donne plus de solennité au geste – ce que ne permet pas le sorbet que l'on prend assis et avec une petite cuillère.
Sans perdre de vue le but thérapeutique recherché, il est bon de satisfaire les différents sens qui doivent entrer en jeu.
D'abord la vue. Il convient d'admirer la robe de son calvados. Il est évident qu'elle doit être parfaitement limpide, sans aucune impureté. La robe ne doit pas être trop claire, mais pas davantage trop foncée. Trop clair, le calvados est trop jeune et pour moi inconsommable. Trop brun, il est trop âgé pour ce qui lui est demandé. Selon moi il doit avoir encore l'impétuosité, la spontanéité d'un jeune calvados tout en ayant déjà perdu une grande partie de son agressivité. Un calvados de cinq ou six ans d'âge me paraît parfait.
Après avoir déduit ainsi son âge, il faudra le humer afin d'analyser toute sa richesse gastronomique. Pour ce faire, il faut "mucher" au creux de sa main le petit verre, afin que le réchauffement du liquide permette le dégagement des esters les plus volatils et les plus parfumés. C'est pourquoi le verre ne doit pas être rempli jusqu'en haut, sinon les esters se répandent dans l'atmosphère. L'analyse des parfums permettra, tout comme au vin, de découvrir au calvados, son arôme, son bouquet, de retrouver son terroir et pour terminer, cette délicieuse odeur de pommes si caractéristique qui fait surgir des images superposées de campagnes verdoyantes, de chemins creux, de vergers de pommiers en robe rose, de pommes multicolores, de cidre pétillant, de joie, de liberté, de vacances.. Un connaisseur ne manquera pas d'observer les larmes laissées sur les parois intérieures du verre pour compléter son analyse.
Ensuite chacun des convives humectera ses lèvres pour éviter l'effet de surprise aux papilles gustatives. Il faut prélever une légère gorgée
de l'eau-de-vie en ayant soin d'absorber en même temps un peu d'air chargé des esters de la partie supérieure du verre. Il fera glisser la prise au-dessus de sa langue puis sur l'ensemble des muqueuses buccales afin de parfaire son jugement.
Enfin le maître de maison donnera le signal et tous les convives, ensemble, videront leur verre d'un trait, en faisant ce qu'on appelle cul sec.
Certains s'élèvent contre cette "profanation". A ceux-là je dirai qu'il faut savoir ce que l'on veut : ou bien l'on veut, avec un calvados de grande qualité et d'âge, faire une bonne dégustation subtile, délicate et alors il vaut mieux attendre la fin du repas, ou bien l'on veut faire le trou normand authentique. Celui-ci n'est possible que si on le pratique en faisant cul sec, et je m'explique. »
« Si le verre de calvados est absorbé en de multiples petites prises répétées, plus ou moins rapides, une partie de l'alcool et accessoirement de l'acide malique, est absorbée directement par osmose à travers le tissu épithélial de la muqueuse buccale et entre immédiatement en circulation dans le sang pour gagner notamment le cerveau.. On perd ainsi tout le bénéfice escompté du stress qui ouvre les sphincters et des réactions chimiques qui neutralisent et l'alcool et les graisses.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, une légère prise de calvados au milieu du repas ne monte jamais à la tête si l'on vide son verre par cul sec. Puis on s'assoit et on attend quelques poignées de secondes avant de recommencer à manger d'abord pour laisser le temps au calvados de faire son effet, mais aussi pour savoir s'il a de la longueur au goût. »
La Confrérie du Calvados œuvre avec passion pour la valorisation des trésors cidricoles de Normandie. À travers ses actions et événements, elle s’engage à défendre et promouvoir l’authenticité du Calvados, des Cidres AOC, du Pommeau et des autres produits issus du verger normand, aussi bien en France qu’à l’international.
La Confrérie a pour vocation de :
🍏 Soutenir et promouvoir les produits cidricoles normands d’exception auprès d’un large public.
🥂 Faire découvrir et apprécier la richesse gastronomique de la Normandie, notamment à travers sa Table Normande et ses recettes traditionnelles.
🎭 Participer activement aux événements et initiatives mettant en avant les appellations d’origine contrôlée (AOC) normandes.
🤝 Tisser des liens avec l’IDAC (Interprofession des Appellations Cidricoles) et d’autres organismes afin de contribuer aux manifestations dédiées aux produits du terroir.
🎖️ Entretenir un esprit de convivialité et d’entraide entre ses membres, dans le respect des traditions et de l’art de vivre normand.
Pour accomplir sa mission, la Confrérie met en place plusieurs actions tout au long de l’année :
📜 Réunions et assemblées générales pour définir et coordonner les initiatives.
👑 Organisation de chapitres annuels et événements spéciaux, où de nouveaux membres sont intronisés en tant qu’ambassadeurs des produits normands.
🌍 Participation aux salons, foires et concours, tant au niveau régional, national qu’international, afin de faire rayonner le savoir-faire normand.
📣 Collaboration avec les restaurateurs et les acteurs du secteur cidricole, pour mettre en avant les meilleures alliances mets et boissons.
✉️ Publication d’un courrier annuel et autres initiatives visant à partager les actualités de la Confrérie et des filières cidricoles.
À travers ces actions, la Confrérie du Calvados poursuit un objectif clair : transmettre la passion et le respect du patrimoine normand, en mettant à l’honneur des produits d’exception et en rassemblant les amateurs de saveurs authentiques.
Que vous soyez producteur, restaurateur ou simple passionné, la Confrérie vous invite à rejoindre son engagement et à célébrer ensemble l’excellence du Calvados et des cidres normands. 🍏🥃
Vive la Normandie, vive le Calvados !
L’hymne du Trou Normand, composé en 1989 par Jacques BAUNY, résonne haut et fort sur tous les continents de la planète :

Nichée au cœur de la Normandie, terre de vergers et de traditions, la Confrérie du Calvados perpétue avec passion l’histoire et le savoir-faire du célèbre nectar normand. Plus qu’une simple association, elle incarne l’âme et l’excellence de ce spiritueux emblématique, reconnu dans le monde entier pour sa richesse aromatique et son caractère unique.
Depuis sa création, la Confrérie du Calvados s’est donné pour mission de promouvoir et défendre ce trésor régional. Héritière d’un savoir-faire transmis de génération en génération, elle célèbre l’art de la distillation et du vieillissement, rendant hommage aux producteurs qui perpétuent cette tradition avec exigence et dévouement.
Rejoindre la Confrérie du Calvados, c’est intégrer une communauté de passionnés partageant les mêmes valeurs :
Tout au long de l’année, la Confrérie du Calvados organise et participe à de nombreux événements :
🍏 Chapitre annuel : cérémonie officielle où sont intronisés de nouveaux membres, véritables ambassadeurs du Calvados.
🥃 Dégustations et banquets : moments de partage autour d’accords mets et Calvados.
🎭 Festivals et salons : participation aux manifestations locales pour promouvoir ce joyau normand.
Au-delà du spiritueux, la Confrérie défend une certaine idée de la Normandie : authentique, chaleureuse et fière de son terroir. En levant leur verre, ses membres honorent non seulement un produit, mais aussi tout un art de vivre, où la passion du goût rime avec convivialité et excellence.
Que vous soyez amateur éclairé ou simple curieux, la Confrérie du Calvados vous ouvre ses portes pour partager cette aventure sensorielle et patrimoniale.
À votre santé… et longue vie au Calvados !
Le Calvados est une eau-de-vie produite à partir de pommes à cidre ou de pommes à cidre associées aux poires à poiré.
Plus petite que la pomme de table, la pomme à cidre a pour particularité d’être riche en tanins sur lesquels les arômes sont fixés. Répertoriées en quatre familles, les variétés « amères », « douces-amères », « douces » et « acidulées » sont mariées pour construire un cidre équilibré, un Calvados harmonieux. Le Calvados n’est jamais le fruit d’une seule variété
De cette pomme qui aura grossi et mûri dans l’aire d’appellation, on extrait le jus qui totalement fermenté de façon exclusivement naturelle, devient cidre à distiller.
La sélection la plus sévère est de rigueur : le cidre à distiller doit titrer au minimum 4,5% d’alcool et n’avoir fait l’objet d’aucun sucrage, le taux d’acidité volatile doit être inférieur à 2,5 g/litre.
La campagne de distillation débute le 1er juillet d’une année et se termine le 30 juin de l’année suivante. La distillation a lieu généralement au printemps et à l’automne, selon des procédés traditionnels soigneusement codifiés dans une réglementation intransigeante.
La transformation du cidre en Calvados se fait par distillation, opération qui consiste à séparer l’alcool de l’eau : lorsque le cidre est chauffé, l’alcool qu’il contient ayant une température d’ébullition inférieure à celle de l’eau, s’évapore avant elle. L’alambic est l’instrument qui permet de recueillir ces vapeurs chargées d’alcool et de les condenser afin d’obtenir une eau-de-vie où se retrouvent les substances volatiles constituant les éléments principaux du bouquet.
Exigé dans le cadre de l’AOC « Calvados Pays d’Auge », il est l’alambic traditionnel composé d’éléments en cuivre rouge et implique une double distillation.
Le cidre introduit dans la chaudière est chauffé. Les vapeurs d’alcool montent, sont recueillies dans le chapiteau en forme d’oignon, d’olive ou de tête de maure, s’engagent dans le col de cygne puis dans le serpentin qui plonge dans un bac d’eau froide. Au contact du réfrigérant, elles se condensent en liquide. Les «têtes» et les «queues», (vapeurs du début et de fin de la distillation très riches en alcools supérieurs qui seront re-distillés avec le prochain cidre), sont éliminées pour obtenir le « brouillis » ou « petite eau » titrant 28 à 30%.
La seconde chauffe est la distillation de cette « petite eau ». Les têtes et les queues sont également écartées pour ne conserver que le cœur de la distillation appelé « bonne chauffe ». Celui-ci ne doit pas excéder 72% à la sortie de l’alambic.

Dans un souci d’économie d’énergie, le cidre destiné à être distillé lors d’un prochain cycle est introduit dans le chauffe-cidre qui contribue à refroidir les vapeurs d’alcool qui le traversent et se trouve préchauffé jusqu'à 65°C avant d’être renvoyé vers la chaudière.
Impératif pour l’élaboration du Calvados Domfrontais, il est également employé pour l’AOC Calvados.
Trois éléments le composent : la chaudière, la colonne d’épuisement qui comporte 15 ou 16 plateaux dits de barbotage et la colonne de condensation composée de 8 plateaux dits d’enrichissement.
La première colonne reçoit le cidre à sa partie supérieure. Le cidre descend en circulant de plateau en plateau. Sous l’effet de la chaleur, les produits les plus volatils (eau et esters) se vaporisent. Les vapeurs d’eau produites à partir du cidre épuisé remontent et s’enrichissent en barbotant dans le cidre avec les éléments volatils: l’alcool, les esters, les arômes. Elles sont finalement concentrées dans la plus petite colonne qui fournit directement l’eau-de-vie à 72% maximum.
L’alambic à colonne doit être muni de trois robinets de coulage permettant la séparation des « têtes » et des « queues » pour ne conserver que le « cœur » de la distillation, et avoir un débit maximum de 250hl de cidre par 24 heures.

Les distillations réalisées à l’aide d’un alambic à repasse ou d’un alambic à colonne vont alors révéler une eau-de-vie incolore étonnamment florale et fruitée qui prendra sa couleur et s’épanouira avec la complicité du bois et du temps.

Producteur de Cidre, Poiré, Pommeau de Normandie, Calvados Pays d'Auge, Crème au Calvados, Jus de Pomme
Didier, David et Sébastien GAUTARD
Situé à Victot-Pontfol, au cœur du Pays d’Auge, le Domaine Familial Louis perpétue un savoir-faire transmis depuis 1860.
D’abord tourné vers les produits laitiers, il se lance dans la production de cidres et des calvados de Normandie à partir de 1887.
Aujourd’hui dirigé par la quatrième génération, avec Etienne Dupont à sa tête depuis 1980, le domaine s’étend sur 35 hectares de vergers et s’est imposé comme une référence en matière de cidre, pommeau et calvados.
Inspiré par les méthodes des grands crus et du cognac, Etienne Dupont a affiné ses techniques pour offrir des produits d’exception. Le domaine se démarque par ses cidres millésimés, ses cuvées élevées en fûts de chêne, son "vin moelleux" de pommes et ses calvados non réduits, reflétant son exigence et son esprit d’innovation.
Domaine Du Coquerel
Milly le Coquerel, 50600 Grandparigny
02 33 79 02 20
Un héritage et un savoir-faire unique, bienvenue au Domaine du Coquerel, Distillerie familiale de Calvados !
Adresse
Pour tout ce qui raconte l’apparition du Trou Normand, l’histoire de la Confrérie et son évolution.
Articles :
Histoire de la Confrérie des Chevaliers du Trou Normand
L’histoire du Trou Normand et de la Confrérie
L’incroyable histoire du Trou Normand – Tradition et Savoir-Faire
Historique
La Confrérie du Calvados / Confrérie du Calvados
Pour tout ce qui concerne le rituel, la tradition, l’héritage, l’esprit convivial.
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NOTRE TROU NORMAND
Entre Terroir, Passion et Convivialité
Ambassadrice des Trésors Cidricoles Normands
L’hymne du Trou Normand
Pour tout ce qui évoque le Calvados, le cidre, le pommeau et leur élaboration.
Articles :
ELABORATION DU CALVADOS
DEGUSTATION DU CALVADOS (Le Livre des Calvados de Christian DROUIN)
Cette catégorie met à l’honneur tous les producteurs normands qui ont généreusement contribué au Chapitre du Grand Ordre du Trou Normand.
Leurs dons — Calvados, Pommeaux, cidres ou produits dérivés — participent pleinement à la richesse de notre événement et à la célébration de notre patrimoine commun.
🙏 Nous les remercions chaleureusement pour leur générosité et leur engagement aux côtés de la Confrérie.